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Indications et CI
Complications
Préparation à l'examen
Déroulement de l'examen
Information du patient
Sources

Écho-endoscopie digestive haute

code CISP-2 : 40

En résumé

résumé
  • Exploration ​du tractus digestif haut (parois de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum) et des organes de voisinage (médiastin (vaisseaux et ganglions), foie gauche, vésicule biliaire, voies biliaires et pancréas, rétropéritoine (vaisseaux et ganglions)) 

  • Combine une approche échographique et une approche endoscopique

  • À but diagnostique : exploration avec possibilité de prélèvement des lésions du tube digestif ou des organes de voisinage

  • À but thérapeutique : ponction-aspiration d'un pseudokyste par exemple

  • Contre-indiquée en cas de perforation digestive

  • Complications rares : perforation, hémorragie, infection, pancréatite aiguë, risques inhérents à l'anesthésie, troubles cardiovasculaires et respiratoires

  • Nécessite parfois une adaptation des traitements habituels du patient (antiagrégants plaquettaires et anticoagulants par exemple)

  • Nécessite une antibioprophylaxie en cas de ponction d'une lésion kystique

  • Réalisée chez un patient à jeun strict depuis au moins 6 heures

  • Réalisée sous anesthésie générale le plus souvent

  • Peut nécessiter une hospitalisation pour surveillance

Indications et contre-indications

indications

1) INDICATIONS :

  • Dans un but diagnostique :

- stadification des tumeurs du tube digestif, du pancreas, des voies biliaires et du médiastin (dont certains cancers du poumon)

- évaluation d'anomalies de la paroi du tube digestif ou des structures adjacentes

- prélèvement de lésions dans la paroi du tube digestif ou de lésions des structures adjacentes à travers la paroi du tube digestif

- évaluation d'anomalies du pancreas (dont masses, pseudokystes, kystes et pancréatite chronique)

- évaluation d'anomalies de l'arbre biliaire

- pour accéder aux voies biliaires ou au canal pancréatique (seule ou en association à la cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique)

- évaluation d'une pancréatite chronique

- évaluation d'une pancréatite aiguë de cause inconnue

 

  • Dans un but thérapeutique :

- placement de repères intra-tumoraux (tumeurs de la paroi du tube digestif ou des organes de voisinage)

- traitement des pseudokystes symptomatiques par drainage

- neurolyse du plexus cœliaque

2) CONTRE-INDICATIONS (communes à tout geste d'endoscopie digestive) :

  • Balance bénéfices-risques défavorable

  • Consentement du patient impossible à obtenir

  • Perforation viscérale connue ou suspectée

Complications éventuelles

complications

Complications rares mais potentiellement graves :

  • risque de perforation : Elle est diagnostiquée en cours d'examen ou évoquée devant un emphysème sous-cutané cervical, une douleur thoracique, une défense abdominale, une dyspnée, une dysphagie, une fièvre ou une modification des paramètres de surveillance. La radiographie thoracique confirme le pneumomédiastin, le pneumothorax ou la formation d'un épanchement pleural.

  • risque hémorragique, augmenté par la prise d'AINS, d'antiagrégants plaquettaires ou d'anticoagulants.

  • risque de pancréatite aiguë

  • risque infectieux (par exemple, surinfection de lésion kystique en cas de ponction)

  • complications liées à l'anesthésie

  • complications cardiovasculaires et respiratoires

Préparation à l'examen

préparation

ANESTHÉSIE :

  • Sous anesthésie générale, le plus souvent (surtout en cas de ponction ou de geste thérapeutique)

  • Consultation pré-anesthésique indispensable

AMBULATOIRE OU HOSPITALISATION :

  • La réalisation d'une écho-endoscopie peut s'envisager en ambulatoire ;

  • Cependant, en fonction du terrain du patient (score ASA, niveau de compréhension, entourage, lieu de résidence...) et selon les modalités de l'examen (en cas de prélèvement ou de complication), une hospitalisation pour surveillance peut être nécessaire.

GESTION DU RISQUE HÉMORRAGIQUE EN CAS DE TRAITEMENT ANTIAGRÉGANT PLAQUETTAIRE OU ANTICOAGULANT :

  • Si le patient prend un traitement antiagrégant plaquettaire ou anticoagulant, une adaptation de son traitement peut parfois être nécessaire selon ses facteurs de risque thrombotique et le risque hémorragique de la procédure endoscopique prévue (ponction ou non).

Pour plus de détails :

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX :

  • La réalisation d'une écho-endoscopie peut parfois nécessiter une antibioprophylaxie : elle est notamment indiquée en cas de ponction d'une lésion kystique et chez les patients porteurs d'affections le nécessitant.

Pour plus d'information sur les situations qui nécessitent une antibioprophylaxie :

PRÉ-REQUIS POUR LE PATIENT :

  • Rester à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) les 6h précédant l'endoscopie ;

  • Si nécessaire, stopper certains traitements tel qu'indiqué par le médecin gastro-entérologue ou anesthésiste (par exemple, antiagrégant plaquettaire ou anticoagulant) ;

  • En cas de prise en charge ambulatoire, prévoir une tierce personne pour raccompagner le patient à son domicile après l'endoscopie et une tierce personne présente aux côtés du patient durant la nuit suivant l'examen.

Déroulement de l'examen

déroulement
  • Sous anesthésie générale

 

  • Introduction de l'écho-endoscope qui associe :

- un vidéo-endoscope (tube permettant d’éclairer et de visualiser l'intérieur de l'œsophage, de l'estomac et du duodénum) ;

- une sonde d'échographie-Döppler (intégrée à l'endoscope, située à la partie distale du tube d'introduction) ;

- et une poignée de commandes permettant notamment de manœuvrer la partie distale du tube et de passer des instruments, tels que des aiguilles de ponction pour effectuer des prélèvements (par un ou des canaux opérateurs qui courent le long du tube d’introduction).

 

  • Exploration endoscopique et échographique :

- des parois de l'œsophage, de l'estomac et du duodénum (jusqu'à la partie moyenne de D2)

- et des organes de voisinage : médiastin (vaisseaux et ganglions), foie gauche, vésicule biliaire, voies biliaires et pancréas, rétropéritoine (vaisseaux et ganglions)

 

  • Réalisation de prélèvements à visée diagnostique si nécessaire

  • Réalisation éventuelle de gestes à visée thérapeutique (ponction-aspiration de pseudokystes, neurolyse du plexus cœliaque...)

  • Durée de l'examen : entre 10 et 20 minutes en général (parfois plus long, notamment en cas de réalisation de prélèvements ou de geste thérapeutique)

  • Surveillance en hospitalisation parfois nécessaire

  • Retour à domicile (en cas de prise en charge ambulatoire) : 

- Retour à domicile après quelques heures de surveillance et après autorisation du médecin anesthésiste, en accord avec le médecin ayant pratiqué l'endoscopie.

- Une tierce personne doit raccompagner le patient à son domicile après l'endoscopie et doit rester présente aux côtés du patient durant la nuit suivant l'examen.

- La conduite de tout véhicule est proscrite pendant les 12h suivant l'anesthésie.

Outil d'aide à l'information du patient

information

Sources

Sources

Actualisation de la page

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Date de création : 09/10/2019

Date de dernière mise à jour : 10/10/2019

Date de dernière révision : 17/09/2020

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